» Je mourus par un bel après-midi d’automne, m’épargnant ainsi l’hiver que j’ai toujours détesté. Les feuilles mortes tombaient avec grâce, je fis de mon mieux pour les imiter. »
Le décès de la narratrice scelle l’occasion d’une rencontre avec Dieu.
Un dialogue s’établit avec le Créateur, farci de propos légers, tantôt comiques, tantôt psychologiques -voire métaphysiques, à coup sûr irrévérencieux: on ne peut pas dire que le courant passe extrêmement bien entre les protagonistes.
Des scènes surréalistes se greffent sur le récit, qui permettent à la défunte d’assister aux préparatifs de ses funérailles, aux visites de personnalités illustres, tel Jacques De Decker. Intervention téléphonique de Blandine de Caunes, qui signe la postface de cet intrigant petit ouvrage…
Apolline Elter
Dieu et moi, Jacqueline Harpman, Mille et une nuits, 2001, 94 pp
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