« Dans ce monde nerveux, plein de motifs d’inquiétude, l’homme vivra mieux si l’idéologie écologiste n’y ajoute pas de vaines angoisses et d’inutiles conflits »
Ainsi se conclut l’essai de l’économiste Bruno Durieux, ancien ministre de la République, inspecteur général des Finances, maire de Grignan depuis quelque 25 ans, sculpteur et environnementaliste convaincu.
Entre autres qualités.
Saisi d’urticaire face à l’intégrisme dont fait montre l’écologisme,, nouveau monothéisme, contemporain, Bruno Durieux en fustige, avec brio, les idées reçues et dénonce les dangers de son idéologie simpliste -parce que portée par des raisonnements, monocausaux, à sens unique – alarmiste et culpabilisante.
A cette « pastorale de la peur », de la décroissance, induite et entretenue par le « clergé écologiste » , l’économiste oppose une vision confiante en l’homme , en sa capacité à renouveller les ressources de son environnement. Pour peu qu’il le veuille bien et qu’il ne jette à la poubelle les progrès accomplis en matière de croissance, d’énergie nucléaire, d’accès à l’eau et d’agriculture raisonnée.
« Impitoyable optimiiste » , anthoropocentriste mais surtout humaniste , l’essayiste offre une vision progressiste de l’Humanité – le monde va mieux aujourd’hui qu’hier mais il y a encore beaucoup de progrès à accomplir. Ceux-ci se feront dans une perspective de croissance
» La croissance est une condition nécessaire à la vie des éco-systèmes, comme à la résolution de la plupart des grandes questions environnementales. »
Une réflexion d' »écologie protéiforme et positive.
Apolline Elter
Contre l’écologisme. Pour une croissance au service de l’environnement, Bruno Durieux, essai, Ed de Fallois, mai 2019, 264 pp