Comme si de rien n’était

 » Car dans l’existence d’Adèle, tout est à sa place, toujours. Elle règne sur sa vie, elle parlemente avec le destin »

Sauf que.

On ne peut pas toujours mener une vie, paisible, sa barque, tranquille,dans la maison cossue d’une banlieue huppée, aux côtés d’un mari, d’un fils,  si le passé n’est pas aussi limpide qu’il ne veut se donner

Adèle vit aux côtés de Bernard Moreau, être loyal, aimant, aimé, dont les seuls assauts de colère éclatent quand il se sent grugé.

Lucas est leur fils unique, enfant discret, rêveur, un peu trop solitaire

Et puis il y a Hugues Lionel, son professeur de solfège, solitaire, lui aussi, préoccupé par l’état de son père, André, porteur d’un Alzheimer naissant

Surtout,  il y a cette page 57 et ce réflexe « photosternutatoire » qui devrait placer quelque puce à vos yeux de lecteurs

Je n’en dis pas davantage par crainte de spolier la trame de ce thriller psychologique, tout en oppression – cauchemardesque –  et finesse d’introspection

Apolline Elter

Comme si de rien n’était, Barbara Abel, thriller, Ed. Récamier Noir, avril 2024, 364 pp

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *