Quatre jours après l’an neuf, ça c’est pour nous, cinq dans la vie de Laura Warren, la narratrice, technicienne en radiologie, envoyée à Boston pour remplacer son patron lors d’une convention de radiologues.
La rencontre avec Richard Coperland, commercial, les nombreux échanges verbaux et bientôt affectifs qui s’ensuivent révèlent aux deux héros l’enlisement de leurs couples respectifs. Les deux nouveaux amants vont-ils succomber à une remise en question totale et existentielle?
« Tu as raison, et cela signifie aussi que pour être heureux, il faut le vouloir, a ajouté Richard. Pendant trop longtemps, j’ai accepté l’échec de mon mariage comme si c’était le prix à payer pour les compromis que j’avais faits depuis le départ. Et maintenant… »
Sondant avec minutie le quotidien des protagonistes, les mouvements de l’âme et du coeur, Douglas Kennedy pose la question du libre-arbitre, de l ‘aptitude au bonheur. Tout simplement.
AE
Cinq jours, Douglas Kennedy, roman traduit de l’américain par Bernard Cohen, Ed. Belfond, oct. 2013, 372 pp, 22.5 €
Commentaires récents