On se rappelle sa chevelure, flamboyante, son regard, doté d’un subtil strabisme- magnétique- ses Paroles, paroles, aux « r » roulés, en duo avec Alain Delon, .. Bambino et compagnie, … et la façon brusque dont Dalida quitte la vie, le 3 mai 1987, lestée d’une importante dose de barbituriques.
L’hommage que lui rendent Fabien Lecoeuvre et Philippe Lorin ( merveilleuses illustrations et portraits) , à l’occasion de ce poignant trentenaire, nous permet de remonter le cours de la vie Yolanda Gigliotti, depuis sa naissance, près du Caire, le 17 janvier 1933, son élection au titre de « Miss Egypte », en 1954, sa montée à Paris, ses premiers amours, amants, succès, qui la mènent de l’Olympia aux galas en USA jusqu’à ses deux tentatives de suicide, en 1967 et 1987
« Faussement forte« , la diva a-t-elle succombé à ses doutes, angoisses existentielles, à la peur de se voir vieillir, celle de la solitude, au suicide de trois de ses anciens compagnons, à l’impossibilité d’avoir pu enfanter, après un avortement?
Une chose est sûre, le public n’oublie pas, qui l’entend encore déclarer, de son timbre velouté: » Pour moi, le public a le visage de l’amour »
Apolline Elter
Chez Dalida- Le temps d’aimer, Fabien Lecoeuvre, Philippe Lorin (illustrations), beau livre, Ed. du Rocher, janvier 2017, 120 pp
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