Il y a cent ans, ce jour, naissait à Mondovie (Algérie) un bibounet prénommé Albert. Second fils de Lucien Camus, un caviste d’origine bordelaise et de Catherine Sintès, l’enfant perd son père, le 11 octobre 1914, mortellement blessé lors de la bataille de la Marne. Dès lors, il sera éduqué par sa mère, femme silencieuse et sourde et surtout, par son autoritaire grand-mère.
« Je suis né pauvre et sans religion, sous un ciel heureux, dans une nature avec laquelle on sent un accord, non une hostilité. Je n’ai donc pas commencé par le déchirement mais par la plénitude » (1948[1])
Le Pavillon de la Littérature s’associe à cet anniversaire, multipliant tables rondes, carrées, ovales et rectangles durant tout novembre. Ce soir ne sera pas en reste qui propose une table longue, centrée sur la vie du célèbre écrivain, par le prisme de sa correspondance avec Jean Grenier, son maître et mentor.
« Tout artiste aujourd’hui est embarqué dans la galère de son temps »
Associant leur science de l’écrivain et de sa sensibilité, Sophie Doudet, Marcelle Mahasela, Pierre-Louis Rey, Agnès Spiquel et Maurice Weyemberh ont réalisé le magnifique catalogue de l’exposition qui se tient à Aix-en-Peovence ( Fonds Albert Camus) jusqu’ au 4 janvier , Albert Camus, citoyen du monde (Ed. Gallimard). La date est symbolique, qui rappelle l’accident fatal d’Albert Camus, le 4 janvier 1960, tandis qu’il reprenait la route de Paris, en compagnie de Michel Gallimard, de Jeanine Gallimard et de sa fille Anne.
Le portrait de l’écrivain est éclairé d’une série de thèmes qui lui furent chers, lieux, amitié, solitude et solidarité, métier, théâtre , langage, révolte, amour, guerres et pensée de midi, illustrés de photos, extraits de romans, discours, articles, …qui offrent un éclairage assez fabuleux sur l’esprit de justice et de solidarité qui l’animait. Sur son âme, tout simplement.
« Si j’avais à écrire, ici, un livre de morale, il aurait 100 pages et 99 seraient blanches.
Sur la dernière, j’écrirais : « Je ne connais qu’un seul devoir et c’est celui d’aimer. » (Carnets 1957)
La Grande Librairie fêtera dignement, ce soir, le centenaire du grand homme, en plein coeur de l’exposition d’Aix.
AE
Albert Camus, citoyen du monde, collectif d’auteurs, catalogue de l’exposition d’Aix-en-Provence (fonds Albert Camus), Gallimard, octobre 2013, 210 pp, 29 €
Três enthousiaste du cours donné par Apolline sur la correspondance de ce grand écrivain, je tiens à m’associer à cet hommage en ce jour anniversaire de sa naissance !
Merci à Apolline de le rendre si vivant pour nous et si touchant de par sa sincérité et ses doutes.
A redécouvrir assurément si on ne l’a plus lu depuis la rhéto !
Três enthousiaste du cours donné par Apolline sur la correspondance de ce grand écrivain, je tiens à m’associer à cet hommage en ce jour anniversaire de sa naissance !
Merci à Apolline de le rendre si vivant pour nous et si touchant de par sa sincérité et ses doutes.
A redécouvrir assurément si on ne l’a plus lu depuis la rhéto !
Merci TT, quelle joie vous me faites -ma journée est irradiée de joie Bien amicalement, Ap