Paru à l’occasion du 70e anniversaire de la Libération de la capitale belge, l’essai de Georges Lebouc, nous fait revivre, nourrie de nombreux témoignages et anecdotes – parfois drôles – le quotidien de ses habitants , selon une séquence thématique et chronologique, qui va de l’exode de mai 1940 à la Libération.
Rationnements – plutôt que famine – phobie de la pénurie, transformations de jardins en potagers, sentiments variés vis-à-vis de l’Occupant, faits de collaboration ou de résistance – telle la célèbre parution, le 9 novembre 1943 du faux Soir, création du « Grand Bruxelles » englobant en son territoire 17 autres communes, dérivatifs et divertissements, … sont présentés dans leurs contextes d’époque et de géographie.
« On raconte aussi que les Bruxellois s’amusaient à brûler à la cigarette les beaux (? ) uniformes des militaires allemands lorsque les trams étaient bondés. Ceci aurait incité les occupants à faire « tram à part », ce dont je n’ai pas eu confirmation »
nous révèle Georges Lebouc, conscient de l’urgence qu’il y a à consigner ces récits de témoins vivants des événements.
Bruxelles occupée ou la vie quotidienne sous l’occupation allemande, Georges Lebouc, essai, 180° éditions, sept.2014, 236 pp
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