La palette d’acteurs réunis pour le film de Jean-Paul  Rappeneau est impressionnante – ( de g.  à dr.) André Dussolier, Karin Viard, Marine Vacth, Nicole Garcia, Guillaume de Tonquédec, (2e rang) Gilles Lellouche, Mathieu Amalric, Gemma Chan – l’argument, séduisant: attendu à Londres pour une réunion professionnelle de la dernière chance, Jérôme Varenne ( Mathieu Amalric), qui vit depuis une dizaine d’années à Shangaï, profite du voyage pour faire un saut à Paris, saluer sa mère (Nicole Garcia) et lui présenter sa fiancée, Chen Lin (Gemma Chan).

Il trouve sa mère désemparée,  en proie à des soucis immobiliers: elle a vendu la propriété familiale d’Ambray à Grégoire Piaggi ( Gilles Lelouche) un promoteur immobilier dont le projet est refusé par la mairie et un maire gentiment véreux (André Dussolier)  Conséquence: l’argent est bloqué, la situation, aussi.  Qu’à cela ne tienne, Jérôme fait un saut à Ambray dans l’idée de régler la situation d’un coup de cuillère à pot…

 L’on se doute bien que les choses ne vont pas se passer de la sorte. La visite du châtelet lui renvoie le passé à plein nez, ainsi que la relation difficile avec un père distant et froid, aujourd’hui décédé.

Les ingrédients d’un excellent film sont réunis mais, dans une moindre mesure et à mon sens,  la recette: le tempo imprimé au jeu des acteurs rend ce dernier précipité, brusque…dans tous les cas surjoué.

 Un peu dommage

Et à la fois, vous ne risquez pas de vous endormir

Belles familles, un film de Jean-Paul  Rappeneau, actuellement dans les salles.