Promue arrière-grand-mère par le biais d’un couffin posé devant sa porte et d’une Adella rugissante, Babou tente de fédérer l’harmonie au sein de la Chêneraie et d’une progéniture qui tient d’ Une famille formidable. Elle est discrètement et efficacement aidée en ses desseins, par Grégoire, son mari, le « Pacha »
» Mes petits-enfants adorent m’entendre « parler mal », ils adorent tout autant entendre leur grand-père « parler bien, allez vous y retrouver! »
N’ayant ses yeux pas plus que sa langue en poche, Babou mène avec entrain ce microcosme sociétal qui souvent la ravit à son atelier de peinture.
Le décès de Fée, as Félicitée, sa maman, est l’occasion d’un émouvant rassemblement familial, pétri de nostalgie heureuse et de l’alerte tonus que Janine Boissard exprime de sa plume.
Belle arrière-grand-mère, Janine Boissard, roman, Ed. Fayard, février 2014, 350 pp, 20 €
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