« Après tout, depuis sa création en 1830, le Royaume de Belgique est un laboratoire de cohabitation entre pays voisins. Mais il est aussi un lieu d’entrelacement de l’imaginaire et du terre à terre ! »
De cette Belgique plurielle qui le voit naître, le 18 avril 1954, le président du Pen club Belgique trace des bribes d’histoire et de portraits, pétries de tendresse et de nostalgie.
Tôt orphelin de sa maman – héroïne de sa nouvelle conclusive – l’enfant grandit à Ecaussines, intègre en 1964 l’athénée de Mons et rencontre peu à peu les personnalités qui marquent son destin : Henri Lejeune, Walter Vilain, , …
Une nouvelle, belle et poignante raconte son amitié avec Attilio, orphelin d’un mineur, décédé dans l’incendie du Bois du Cazier .
Une autre, futuriste, évoque le centenaire du « Club des écrivains belges » fondé en décembre 1922 par Louis Piérard et désormais nommé « Pen club de Belgique »…
D’Ecaussines à Saint Idesbald, lieu des vacances d’été, la Belgique de Jean Jauniaux est unifiée, riche de sa diversité.
« Avant qu’elle ne s’éparpille, ne faudrait-il pas pouvoir confier l’histoire de la Belgique à des fictions romanesques ? «
Le processus est pour le moins bien enclenché.
A Elter
Belgiques, Jean Jauniaux, recueil de nouvelles, Ed. Ker, novembre 2019,