Nous en avions l’édition de poche, comment ne pas se réjouir de la nouvelle mouture, joliment illustrée , que les éditions Flammarion publient en ce printemps des Cucurbitacées….
L’argument, nous l’avions présenté….rappelons-le en quelques mots: Icare – as Courgette- a tué sa maman par une sorte d’inadvertance. Placé en orphelinat – son père a disparu depuis belle lurette avec une poule – Courgette affronte un monde dur et attachant à la fois. S’il stigmatise notre société, en dénonce les méfaits, Gilles Paris choisit la voie de la bienveillance, la voix d’un enfant …tout simplement.
« Maman sort de la maison. Elle boîte à cause de sa mauvaise jambe et elle hurle « c’est quoi ce bordel? » et elle me voit avecle revolver à la main et elle me crie dessus » mais qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour avoir une Courgete pareille! T’es bien le fils à ton père! Et donne-moi ça petit con »
Et elle essaye de me retirer le revolver des mains. »
Autobiographie d’une courgette, Gilles Paris, roman, Ed Plon 2003, Ed Flammarion, 2013, 286 pp, 4.9 €
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