Et… Au bonheur de ces dames…
« Papa est mort, hier, à 76 ans, dans les fastes rouge et or de l’été indien, au chant des oiseaux annonçant la venue de la nuit, la fenêtre de sa chambre donnant sur le parc, ouverte à deux battants. »
Ains’Incipit le nouveau roman de Janine Boissard et le souci de la dévolution du château familial de Fortjoie, assez lourde de contraintes financières.
Qu’à cela ne tienne, ses trois filles, Diane, , Margot et Filippa (la narratrice) de Fortjoie vont trouver une solution win win de génie: fédérant autour de l’entretien du domaine et celui de quatre peintres de talent hébergés par feu leur père, la générosité des dames de Poitiers, le trio de Fortjoie va proposer à celles-ci la réalisation de leurs portraits. Un agenda d’ateliers et de séances de pose est prévu qui propulse les artistes dans les sphères tarifaires des artistes les plus prisés.
« Bien sûr poser nues était exclu pour les dames de l’association, trop pudiques et peu soucieuses d’exposer des charmes plus de la première fraîcheur... »
En revanche, posé sur elles, le regard des jeunes peintres – craquants – leur restitue une féminité, une sensualité dont elles se croyaient dépourvues après de longues années de carrière, d’accoutumance, d’indifférence conjugales…
Il n’en faut guère plus pour que les maris – infidèles chroniques- se réveillent et crient au scandale….
Au plaisir d’aimer, Janine Boissard, roman, Ed Flammarion, février 2015, 316 pp
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