Ce pourrait être la conclusion de notre feuilleton de la semaine – dommage parce que demain est 14 février – c’est pour le moins une authentique prétérition: le roman d’Hervé Le Tellier ne parlera que de lui: « Ce récit couvre l’espace de trois mois et même un peu plus. Que celle – ou celui – qui ne veut pas – ou plus – entendre parler d’amour repose ce livre. »
Lequel récit s’articule autour d’Anna Stein, Louise Blum, Thomas Le Gall et Yves Janvier, quatre quadras, frappés de coups de foudre partagés – ça fait donc quatre – Anna versus Yves et Louise versus Thomas. La situation plonge Anna et Louise dans l’adultère respectif de Stan et de Romain.
Les héros se croisent au gré de chapitres orchestrés de duos rythmant l’histoire à la façon d’un quadrille. Un quadrille de quadras.
« Ce n’est qu’à la vie qu’on reste fidèle
Il faut au désir laisser de la place
Pour Anna qui part comme une tourterelle
[…]
Mais assez parlé d’amour. »
Assez parlé d’amour, roman, Hervé Le Telllier, JC Lattès, 2009, 280 pp, 17 €
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