» Pourquoi me suis-je engagée dans cette voie? Je devais être folle. Je n’avais que l’embarras du choix: j’aurais pu devenir mannequin, hôtesse de l’air, stewardess à bord d’un navire. Ces idées m’avaient trotté dans la tête, et tous ces emplois étaient très bien payés. Il fallait être idiote pour choisir le métier d’infimière. Et maintenant, sage-femme…«
C’est du vécu.
Décédée en 2011, Jennifer Worth a exercé, très jeune, la profession de sage-femme. Une profession épousée dans l’esprit d’une Florence Nightingale, la célèbre icône des infirmières.
Engagée par la communauté religieuse de Nonnatus House, Jennifer Worth, parcourt, à bicyclette, au petit jour et à la nuit tombée, les docks londoniens et les quartiers pauvres de L’East End. Elle accouche les patientes, dans des conditions d’hygiène souvent difficiles, armée de sa seule science et des moyens de délivrance limités qui sévissent en ces années cinquante. Les nourrissons viennent compléter des marmailles impressionnantes – l’une des patientes accouche de son 25e enfant – et des tableaux parfois étonnants de bonheur familial.
Consignant les délivrances et leur descriptions techniques en un témoignage saisissant, Jennifer Worth inspirera la trame de la série télévisuelle « Call the midwife »
Apolline Elter
Appelez la sage-femme, Jennifer Worth, témoignage, traduit de l’anglais par Françoise du Sorbier, Ed. Albin Michel, sept 2013, 460 pp, 20 €
Lu en anglais avant la parution en langue française, puis je l’ai prêté autour de moi. Nous avons toutes aimé ! Ca sent le vécu. Nous avons connu une de ces ‘mid-wife’ dans les années 60. Grâce à elle ma plus jeune soeur est venue au monde saine et sauve avec deux semaines d’avance à domicile ! Même uniforme d’ailleurs !
Lu en anglais avant la parution en langue française, puis je l’ai prêté autour de moi. Nous avons toutes aimé ! Ca sent le vécu. Nous avons connu une de ces ‘mid-wife’ dans les années 60. Grâce à elle ma plus jeune soeur est venue au monde saine et sauve avec deux semaines d’avance à domicile ! Même uniforme d’ailleurs !
Lu en anglais avant la parution en langue française, puis je l’ai prêté autour de moi. Nous avons toutes aimé ! Ca sent le vécu. Nous avons connu une de ces ‘mid-wife’ dans les années 60. Grâce à elle ma plus jeune soeur est venue au monde saine et sauve avec deux semaines d’avance à domicile ! Même uniforme d’ailleurs !
Ah TT, vous ‘épaterez toujours – la lecture en anglais devait être plus captivante encore. Décidément, quelle lectrice vous êtes, passant allègrement du français, au néerlandais et à l’anglais…J’ignorais les circonstances de la naissance de votre soeur. Quelle coïncidence…