Une salle en liesse saluait, comme chaque soir, la prestation éblouissante d’un André Dussolier au top de sa forme, de sa diction et de son art, conférant au long monologue de Novecento (Alessandro Barrico – voir chronique sur ce blog) une densité hors du commun.
Bien sûr – quoique…à vérifier – l’acteur y allait de quelque facétie, ajout personnel sur le célèbre texte, lui imprimant une dimension théâtrale, un rythme effréné et le rendu sans faute d’une prodigieuse mémoire. Il était soutenu en cet exploit par l’orchestration d’un quatuor jazzy remarquable et d’un décor aux effets magistraux (jeux d’ombres chinoises, ..etc)
Vous l’aurez compris, je suis conquise
Conquise par la générosité d’un immense acteur, qui n’a rien à prouver, si ce n’est qu’il aime et respecte son public
Qui le lui rend bien.
Standing ovation
Apolline Elter
Texte: Alessandro Baricco, jeu et mise en scène: André Dussollier, adaptation française: Gérald Sibleyras, André Dussollier avec la collaboration de Stéphane De Groodt, mise en scène, scénographie et images: Pierre-François Limbosch, création et direction musicales:Christophe Cravero, pianiste: Elio Di Tanna ,trompette: Sylvain Gontard, batterie et percussions: Michel Bocchi, contrebasse: Olivier Andrès, collaboration artistique: Catherine D’A,t lumières et images: Christophe Grelié , costumes: Catherine Bouchard
Au Théâtre de Namur (Belgique) du 6 au 13 février
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