Qui n’a entendu évoquer le nom d’Henri-Désiré LANDRU (1869-1922), l’homme qui aima tant la femme au foyer qu’il brûlait dans sa cuisinière les membres reconnaissables et dépecés de ses victimes
Arrêté le 12 avril 1919 – jour de son cinquantième anniversaire – par l’inspecteur Jules Belin, lequel oeuvre pour une des célèbres brigades (mobiles) du Tigre, Landru nie farouchement les 11 assassinats qui lui sont reprochés : 10 femmes et le fils d’une d’entre elles. Il sera néanmoins guillotiné le 25 février 1922 selon la sentence prononcée au terme de son procès, le 30 novembre 1921
Portant beau – on le voit sur la photo de couverture – Landru est un charmeur invétéré – on lui dénombre 283 entreprises de séduction, opérées sous quelque 90 pseudonymes différents.
Escroc avéré, il se remet à flot financier en vendant les biens de ses victimes, doucement étranglées, dépecées et partiellement brûlées. Les années de Grande Guerre lui permettent de commettre ces forfaits en toute impunité: les Autorités ont d’autres chats à fouetter que de chercher la trace de femmes prétendument disparues..
Basé sur le livre de souvenirs de Belin et les chroniques judiciaires parues lors du procès, l’essai de l’historien, Bruno Fuligni met en vedette la personnalité froide, fascinante et maîtrisée d’un des plus célèbres serial killer du XXe siècle
A Elter
Landru, L’élégance assassine, Bruno Fuligni, essai , Ed. du Rocher, septembre 2020, 216 pp