En ce jour d’anniversaire de la femme de lettres – grande épistolière devant l’Eternel, née à Verrières-le-Buissonl e 4 avril 1902, évoquons la façon espiègle que Louise de Vilmorin conçut de se le voir souhaiter.
Et d’écrire à Duff, son britannique amant
Du moment
La veille du jour J
Dans les feuilles d’un trèfle manuscrit
Verrières
3 avril 1945
Je veux seulement te souhaiter ma fête.
Je n’aime cette veille d’anniversaire que par la pensée de t’embrasser demain.
Duff je t’aimerai toujours
Louise de Vilmorin – Duff et Diana Cooper – Correspondance à trois (1944-1953), édition établie, annotée et commentée par Olivier Muth, Ed. Gallimard – Le Promeneur , février 2008, 686 pp