Impossible de quitter l’Ile de Ré, sans une pensée émue pour Celse-Benigne de Rabutin-Chantal, papa de notre chère marquise (de Sévigné), y décédé, le 22 juillet 1627 – il a 31 ans, la petite Marie n’a que dix-sept mois – tandis qu’il combat les Anglais, débarqués sur l’Ile, la veille (cfr Siège de la Rochelle).
Il s’agit pour le fils de Sainte-Jeanne de Chantal, flambeur, joueur et duelliste impénitent, de se racheter une conduite en servant sa patrie.Il la rembourse au prix de sa vie. Sa veuve, Marie de Coulanges, trouvera quelque réconfort dans les sentiments qui la lient au marquis de Toiras, ami de son défunt époux et figure héroïque du combat. Elle mourra, à son tour, six ans plus tard, laissant sa fille unique désormais orpheline…
AE
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