Mardi-tes-nous, Paolo Cognetti

« Fausto eut envie de faire quelque chose qu’il ne faisait plus depuis très longtemps : il prit un bloc-notes et un stylo et s’assit à sa table pour lui écrire une lettre. Il se souvint à quel point il avait aimé ça avant, ç’avait même été sa première forme d’écriture. Combien de lettres il avait envoyées aux filles dont il s’amourachait ! En trois feuilles, il raconta à Babette le printemps, Veronica et la maison à Milan, les doutes et le sentiment d’échec que son séjour en ville lui avait laissés. Puis l’accident de Luigi et la rencontre avec sa fille, qui lui ressemblait beaucoup. Il écrivit que, même si elle se reprochait souvent le contraire, elle avait tout l’air d’avoir réussi à faire quelque chose de bien à Fontana Fredda, entre une fille dont elle pouvait être fière et un lieu qui était pour beaucoup un refuge, (…) »

Belle impulsion épistolaire au coeur d’un roman qui n’en manque pas

La félicité du loup, Paolo Cognetti, roman traduit de l’italien par Anita Rochedy., Ed. Stock, septembre 2021, 216 pp

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