Dans son brillant essai, portrait introspectif des années africaines de la célèbre écrivain danoise, Karen Blixen (1885-1962) , Jean-Noël Liaut souligne la nécessité vitale de la correspondance durant cette période
« Pour rompre sa solitude, Karen trouva refuge dans l’écriture. Dès les premiers mois de l’année 1914, elle se mit à envoyer de nombreuses lettres à sa mère et à sa tante favorite, Mary Bess Westenholz, comme si sa survie dépendait de ce dialogue. Ce qui n’aurait pu être que l’existence pathétique d’une Bovary danoise en Afrique devint, grâce à ces missives et aux ouvrages qu’elle publierait au cours des années 1930, un destin d’écrivain. « C’est une merveilleuse correspondance que je préfère à La Ferme africaine », note Pietro Citati, auteur d’un essai remarquable sur Karen Blixen. »
Blanc-seing nous est donné pour vous concocter un cours sur la correspondance : il sera fin prêt dès la rentrée et ce 7 septembre qui célèbrera le soixantième anniversaire de son décès.
D’ici là nous sèmerons chroniques sur les lectures recommandées dont :
Karen Blixen, Une odyssée africaine, Jean-Noël Liaut, essai, Ed. Payot & Rivages, janvier 2004, 248 pp – Réed. Petite bibliothèque Payot, juin 2008, 240 pp
Chère Apolline,
Mille fois merci pour ce post exquis!
Très amicalement,
John-Christmas
A nous de vous remercier, cher J-Chr, pour cette lecture de toute haute facture ! Très chaleureusement, Apolline