L’approche du centenaire du décès d’Emile Verhaeren, le 27 novembre 1916, favorise les initiatives commémoratives. Nous avons déjà évoqué l’exposition du musée Verhaeren de Sint-Amands et relayons bien volontiers le communiqué de presse de l’exposition inaugurée, la semaine passée, au Musée des Beaux-Arts de Tournai.
Nous n’avons pas encore pu nous y rendre..
« La ville de Tournai et les Archives et Musée de la Littérature proposent, à cette occasion, l’exposition
Émile Verhaeren »Lumières de l’Escaut, Lumière des Arts »
Musée des Beaux-Arts de Tournai du 28 septembre au 18 décembre 2016
L’occasion de mettre en valeur les collections picturales du Musée de la Ville de Tournai, qui possède de nombreuses œuvres de la fin du XIXe siècle, commentées par le poète, mais aussi celles qui appartiennent à la Bibliothèque Royale et aux Archives et Musée de la Littérature. Elles sont exposées dans le seul Musée conçu par Victor Horta, un contemporain de Verhaeren.
Né à Saint-Amand sur les bords de l’Escaut, Emile Verhaeren grandit dans une famille aisée où l’on parlait français. L’espace de la courbe du fleuve le marque, comme les contrastes de ses lumières. Critique d’art et de littérature, il est bouleversé par la découverte de Manet puis de Seurat et sera le soutien constant de l’école belge, Théo Van Rysselberghe, James Ensor, Willy Finch ou Constantin Meunier. Auteur d’un nombre impressionnant de recueils de poèmes, il est l’ami d’Auguste Rodin, Edgar Degas, Stéphane Mallarmé, André Gide, Rainer Maria Rilke ou Stefan Zweig…. Il est aussi proche du roi Albert 1er et de la reine Elisabeth. Surnommé le « Grand barbare doux », Emile Verhaeren sut donner voix au vent et à l’horizon, aux clairs obscurs de l’âme et de la vie, aux tensions sociales ainsi qu’à la grandeur de son pays.
Un livre intitulé Des lueurs du fleuve à la lumière de la peinture accompagne l’exposition. Il fait se répondre poèmes, tableaux et correspondance. Il s’achève par un poème écrit par Laurence Vielle, la poétesse nationale 2016. Il incite à découvrir ou redécouvrir ce grand poète, à percevoir aussi toute la dimension de sa personnalité d’écrivain d’Art. »
Je vous reviens Mardi-tes-moi, prochain pour évoquer le très beau livre que Marc Quaghebeur, consacre à l’exposition
A Elter
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