Découvrant, quelque 50 années après l’avoir emmenée en tous ses lieux de résidence, une valise d’Amour remplie de lettres, souvenirs, documents,…. Maceline Loridan-Ivens, s’interroge sur les critères qui lui ont fait conserver des missives, à ce jour, complètement oubliées…
C’est une question qui trouve belle place, en notre rubrique épistolaire du mardi.
« Pourquoi avoir gardé ce mot? Pour un jour le glisser dans la machine à lire des mal-voyants, poser la demi -feuille jaunie sur la surface vitrée, mon encre noire sous la forte lumière, mes mots secrets sous la puissante loupe, et me dire: J’ai continué. J’ai même fini par écrire ce qui m’est arrivé. Alors tu vas continuer, jeune femme, te laisser porter par les courants, les combats, le désir des hommes. Et le jour où tu deviendras une vieille dame aveugle, tu seras plus forte que n’importe qui, tu trouveras un jeune homme pour te faire danser. »
L’amour après, Marceline Loridan-Ivens, témoignage recueilli par Judith Perrignon, Ed. Grasset, janvier 2018, 160 pp
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