« Décidément, ma peinture ne s’avale pas toute seule. Elle a toujours rencontré de l’opposition. Que je suis heureux, Madame, de vous ranger au premier rang des défenseurs de mes peintures tant discutées, à Anvers surtout ! »
La correspondance de James Ensor (1860-1949) à Emma Lambotte, critique d’art et mécène, ainsi que quelques bribes de ses écrits, feront l’objet d’une lecture « grain de voix », le vendredi 6 juillet à 12h30, à Grignan (Jardin Sévigné) .
Agnès Akérib a reconstitué le fil conducteur d’échanges de grande estime sinon d’amour, sur une durée de 10 ans ( de 1904 à 1914) .
S’en dégage un portrait haut en couleurs du célèbre peintre ostendais mais aussi certaines confidences sur ses fragilités:
Dans une lettre datée de la fin de 1904, Ensor avoue » (…) et je ne suis jamais content de ma peinture.. Il m’est bien agréable de vous dire, Madame, que votre sympathie pour elle me l’a fait aimer davantage et me donne plus de confiance. »
Peu de lettres subsistent d’Emma…Dommage..
James Ensor, Masques et Mascarades, Agnès Akérib, adaptation libre de sa correspondance à Emma Lambotte, Ed. Triartis, Scènes intempestives à Grignan, juillet 2018, 62 pp