J’évoquais mardi passé, les recommandations maternelles que Marthe Massin fait à Stefan Zweig dans le soin à apporter à son cher mari, Emile.
La tournée de conférences en Allemagne et Autriche fut un succès, Emile est bien rentré, Marthe est soulagée
Elle écrit à Stefan (depuis Bruxelles, le 19 mars 1912) :
Mon cher Zweig,
Verhaeren est rentré avant-hier, avec un gros rhume, mais très bien portant quand même.
Il raconte son voyage avec beaucoup cl’ enthousiasme, et il ne cesse de me redire, ce que chacune de ses lettres m’avaient déjà dit : que vous avez été pour lui un ami sûr, dévoué et aimant, et que si son séjour en Allemagne a été exempt de toute corvée, et de tout ennui, c’est surtout à vous qu’il le doit.
Tout cela, je l’avais pressenti, mais je comprends que vous avez fait plus encore que ce que mon affection – si exigeante quand il s’agit de lui – avais osé vous demander.
Et notre chère Marthe d’inviter dès que se peut Stefan Zweig au « Caillou » (-qui-bique) pour le gâter à son tour et lui prouver leur amitié « grandie »….
Source: Verhaeren – Zweig. Correspondance. Edition établie par Fabrice van de Kerkhove, Ed Labor, 1996, coll. Archives du futur, 608 pp
Mar-dites-moi, Emile Verhaeren
Du 12 juillet au 27 novembre 2016 (centenaire du décès du poète) , vous aurez rendez-vous chaque mardi pour des billets, infusions,, extraits de lettres , chroniques , ….relatifs au chantre du vitalisme.
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