Suite de l’éloge de la marquise (de Sévigné) par Emile Faguet, historien de la littérature, dans Etudes et portraits littéraires (1885).
Il est question de son art:
« Telle est l’agréable variété de ces lettres, aisées et souples, et nuancées comme une conversation de bonne compagnie, touchant à tous les degrés de l’art, donnant à l’esprit tous les amusements les plus nobles, les plus solides et les plus frivoles, selon le vent qui souffle et le temps qu’il fait, ayant pourtant, comme un fond durable et ferme, la tendresse, le goût d’aimer, la sympathie toujours prête à sourdre et à s’épancher, l’inaltérable bonté du cœur »
Pas de doute, notre homme est conquis.
Suite et fin : mercredi prochain
Madame de Sévigné, vue par des écrivains, de Bussy-Rabutin à Philippe Sollers, textes réunis par Marie-Hélène Sabard, Préface de Roger Duchêne, Paris, Ecole des Lettres, 1996.
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