« Telle il faut se figurer Mme de Sévigné, bonne et sensée, tendre et gaie, honnête et rieuse, de cœur profond et de langue vive, de vertu inaltérable et de propos libre, surabondante forte et saine, toujours en pleine fleur de santé physique, intellectuelle et morale, habitant le devoir comme un hôtel décent et le bon sens comme une maison commode, et y jetant à profusion, toute au long des lambris graves, les festons de la gaieté franche et de la fantaisie étincelante ; femme pour qui le mot charme (…) semble avoir été inventé, et qui a laissé après elle, outre des pages exquises, un bien agréable exemple, celui de toutes les vertus domestiques, dans une souveraine belle humeur. »
Pas de doute, Marquise, ce homme vous estimait.
J’ai nommé Emile Faguet, historien de la littérature qui dans Etudes et portraits littéraires (1885) vous consacra un long et élogieux portrait.
Deuxième volet: samedi 31 juillet
Madame de Sévigné, vue par des écrivains, de Bussy-Rabutin à Philippe Sollers, textes réunis par Marie-Hélène Sabard, Préface de Roger Duchêne, Paris, Ecole des Lettres, 1996.
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