Cette troisième journée du festival est largement consacrée à Victor Hugo, célèbre exilé, en froid contre Napoléon III.
De prison et du bagne de Nouvelle-Caledonie, Louise Michel, « passionaria de la Commune » écrit à Victor Hugo tout frais revenu de son exil, des lettres enflammées d’esprit de justice, égalité..de dévotion. La correspondance s’étend sur quelque huit ans. Elle a été adaptée par Virginie Berling, mise en lecture par Nicolas Bigards et sera lue par Julie de Gasquet, ce vendredi à 12h30 (Cours Sévigné)
Nous reviendrons, foule sans nombre, Lettres de Louise Michel à Victor Hugo (1871-1879), adapt. de Virginie Berling, Ed. Triartis, juin 2016, 52 pp
La journée se conclut d’un spectacle à 22 heures, centré sur la correspondance du célèbre exilé, adaptée en lecture du Festival par Virginie Berling. Voici ce que cette dernière nous en révèle:
« Cette adaptation suit les vingt années d’exil de Victor Hugo, de 1851 à 1871. Elle débute à la veille du coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, devenu empereur en 1852. Hugo, représentant du peuple à l’Assemblée et défenseur des libertés, doit fuir en Belgique, puis à Jersey et Guernesey. Pendant ces dix-neuf années d’exil, le travailleur acharné qu’est Hugo publiera ses plus grandes œuvres, et notamment: Napoléon-Le- Petit, qui se charge de faire passer Napoléon III à la postérité sous ce sobriquet, Les Châtiments, Les Contemplations, La Légende des siècles, Les Misérables, Les Travailleurs de la mer, L’Homme qui rit.
Parallèlement à ces œuvres éditées, Hugo écrit sans discontinuer: des lettres, des notes,(…) »
Nous les découvrirons avec une égale ardeur, mise en lecture par Benjamin Guillard, pour l’écrivain Daniel Pennac.
Victor Hugo, l’âme des aigles, Lettres de 1851-1871, adapt. de Virginie Berling, Ed. Triartis, juin 2016
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