L’écrivain-vedette de la bibliothèque rose – quelque trente millions des ouvrages de la comtesse de Ségut ont été vendus à ce jour – était une prolixe, merveilleuse épistolière.
Son père , le comte Fiodor Rostopchine aime correspondre avec elle et ne manque pas de lui prodiguer des louanges
Ainsi il lui écrit en 1817 :
« Je te remercie des nouvelles que tu me donnes du petit André. Le tableau que tu me fais de lui est très intéressant et augmente l’impatience que j’ai de l’entendre [ … ]. Je soupçonne que, par tendresse pour lui, tu lui prêtes tes tournures de phrases qui traduisent ses intentions. L’histoire que tu me racontes des craquelins est très plaisante, et montre de la finesse, de la patience et du calcul. Tous ces détails m’ont fait grand plaisir. »
Extrait de lettre provenant de La comtesse de Ségur– Un destin romanesque, Marie-Joséphine Strich, biographie, Ed. Via romana, 2015, 132 pp