Dans son ouvrage, The Death of the Moth ( La mort de la phalène – 1942) Virginia Woolf dresse , de la marquise de Sévigné, le portrait suivant:
« Cette grande dame, robuste et féconde épistolière qui, en notre siècle, eût sans doute été une romancière parmi les plus grandes, occupe vraisemblablement dans la conscience du lecteur d’aujourd’hui plus de place que tout autre personnage de son époque disparue. »
Un peu dommage pour Molière, Racine, Corneille et La Fontaine..Mais il faut ce qu’il faut. Et puis, Marie de Rabutin avait l’immense qualité d’être une femme.
Et d’ajouter que « Les livres lui sont un domicile naturel, … »
Voilà qui est joliment exprimé.
Mercredi prochain: nouveau rendez-vous avec notre chère épistolière
Madame de Sévigné, vue par des écrivains, de Bussy-Rabutin à Philippe Sollers, textes réunis par Marie-Hélène Sabard, Préface de Roger Duchêne, Paris, Ecole des Lettres, 1996.
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