« Je compris que je ne réussirais jamais à me libérer de ton emprise- j’aurais soif de toi jusqu’à mon dernier souffle. Je me fiche pas mal d’écrire cela, Helga; je ne suis qu’un vieillard qui n’a plus rien à perdre. Bientôt s’éteindra la dernière flamme et ma bouche béante se remplira de terre brune »
Echappé, le temps d’un été à sa maison de retraite, le vieux Bjarni Gislason, éleveur de brebis islandais, déclare son amour à Helga, le temps d’un long monologue épistolaire. Helga est la femme qu’il a le plus aimé ; elle était mariée avec Hallgrimur.
La longue lettre d’un amour impossible
La lettre à Helga, Bergsveinn Birgisson, roman traduit de l’islandais par Catherine Eyjolfsson, août 2013, 132 pp, 16,5 €
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