Les vacances, c’est bien connu, sont faites pour se reposer
L’heure n’a pas encore sonné pour vous; je vous propose dès lors cette jubilatoire leçon de déchiffrage, découverte dans le très ségurien ouvrage, Les vacances, qui clôt la fameuse « trilogie Fleurville » chère à notre ..chère comtesse., née Rostopchine.
Pas de doute la lecture de la bibliothèque rose revêt un intérêt hautement pédagogique…
« Trais honoré dame
«Celci es pour vou dir qu ma metresse es trais malade de la tristece qe lui done la mor de son marri, chi nes pas conte ni Blagosfqui; cè un eschappé des galaire du non de Gornbou, qu’il lui a devorai tou son arjan et queu le bon Dieu à lécé pairir qan il sé cheté dans le glacié pourlor queu les bon jamdarm son vnu le prandr pour le rmette au bagn. la povr madam en é tombé corne une mace. el pleuré é demandè qu’on la ramen au chato de mamsel Sofi, alors jeu lé ramné e alor el veu voir mamsel, qel lui fai dir quel va mourire é quel veu lui doné sa ptit mamsel a elvé, avecque laqel jé loneure daitre ma tré onoré daM.»
V otr très zumble cervante, Edvije Brgnprzevska fam de conpani de madam la contece Blagofsqa, qi né pas du tou conten, queu si jlavês su jnsrès pas zentré ché zel. Je pri cè dam dme trouvé une bon place de dam de conpagni ché une dam comil fo.» »
Extrait de: Les vacances, comtesse de Ségur, Ed. Hachette, 1859
Ah! « Les vacances »! c’était un de mes préférés 🙂 à tel point qu’à onze ans, je lui ai écrit une suite 😉
Merci pour ce rappel de bons souvenirs, et bon week-end!
Chère Adrienne,
Quel dommage que notre distance géographique, et la fermeture du musée des lettres et manuscrits nous empêchent de nous voir: j’anime, en ce moment, des tables rondes, centrées sur la correspondance de notre chère Sophie, née Rostopchine… gageons que vous en auriez grand plaisir 8 Je vous engage à la découvrir!!! Bien cordialement,
Apolline