Chère Madame de Sévigné (7/*)

Les Estivales de l’Ermitage 4 février 1671: Françoise de Grignan quitte Paris et la marquise pour rejoindre son époux en Provence. Ce dernier y est installé depuis mai 1670.

  La douleur maternelle est à son comble: madame de Sévigné ne peut plus retenir sa fille auprès d’elle; des tensions se font jour qui se dissiperont à la faveur de la séparation.

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  Deux jours plus tard – jour anniversaire du décès du marquis Henri de Sévigné, mortellement blessé au cours du duel du 4 février 1651- la marquise écrit sa première lettre à sa fille: c’est l’initiale d’une oeuvre épistolaire magistrale, riche de quelque 764 lettres adressées à la comtesse.  Mère et fille s’écriront – quand elles seront séparées – au rythme d’au moins deux fois par semaine. Hélas, il n’y a plus de trace des lettres de Madame de Grignan.A suivre … à la lettre

Chère Madame de Sévigné, Roger Duchêne, Découvertes Gallimard, réédition 2004. et Madame de Sévigné, Lettres, présentation et dossier pae Hélène Bernard, Garnier Flammarion, Etonnants classiques 2003. 

Un commentaire sur “Chère Madame de Sévigné (7/*)

  • Apolline Elter 2 juillet 2008 at 12 h 52 min

    Plus moyen d’accéder au blog depuis la nouvelle mouture. J’espère que la situation sera provisoire… Rendez-vous, chers visiteurs, dès le rétablissement de la connection.

    Apolline Elter

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