Rejoignons Françoise de Sévigné, fraîche épousée de François Adhémar, comte de Grignan. Ce dernier est bien laid, bien endetté, deux fois veuf et de quatorze ans son aîné. Pourtant, la jeune comtesse est éprise de son mari et le restera toute sa vie. Une kyrielle de petits Grignan – six, si je ne m’abuse – viendra couronner ce mariage aimable.
Pour l’heure – nous sommes en 1669 – le jeune couple réside à Paris, dans le Marais, rue de Thorigny. Fin de l’année, François Adhémar est nommé lieutenant général en Provence, avec obligation de résidence. Il lui faut donc quitter Paris – et belle-maman – pour Aix ou Grignan.
Françoise choisira de le suivre et le 4 février 1671, vingt ans précis, après le duel qui coûta la vie à son père, elle quitte la marquise, confondue de chagrin.
A suivre…
Chère Madame de Sévigné, Roger Duchêne, Découvertes Gallimard, réédition 2004.
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