Il vous tarde, je le sais, de connaître les rapports que notre marquise entretint avec la cour de Versailles.
Privée de la cour de Foucquet à qui elle restera fidèle, la marquise et Françoise, sa fille aînée, sont rnéanmoins eçues à Versailles. Elles participent notamment aux Plaisirs de l’Ile enchantée, en mai 1664, somptueux spectacle orchestré par Molière, lequel s’étend sur une durée de plusieurs jours.
Françoise de Sévigné danse divinement. Cela lui vaut les faveurs du Roi. Cela lui vaut surtout d’y renoncer, sacrifiant dès lors pour elle et sa mère toute chance de s’intégrer à la Cour.
Il est temps de marier la jeune Sévigné: le 29 janvier 1669, Françoise de Sévigné épouse François Adhémar, comte de Grignan, de noble et ancienne souche provinciale. Il a trente-six ans, cousu de dettes et deux fois veuf. Il n’est même pas très beau, de surcroît.
A suivre…
,hère Madame de Sévigné, Roger Duchêne, découvertes Gallimard , réédition 2004.
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