Délivrée de son mari et de la vie provinciale, Madame de Sévigné revient vivre à Paris, en 1953. Elle fera quelques séjours obligés, en Bretagne, qu’elle espacera constamment.
Avec son amie, de huit ans sa cadette, Madame de la Fayette, la jeune marquise se meut dans les hautes sphères culturelles de la société parisienne. Gilles Ménage, savant philologue et auteur galant les prendra sous sa coupe, les initiant à des joutes verbales et épistolaires des plus enrichissantes.
Elle décide de tenir à distance son cousin, Roger de Bussy-Rabutin, épris, et provoque ainsi des déclarations vengeresses de sa part. La marquise de Sévigné ne se remariera jamais, du reste, totalement dévouée à sa fille comme nous allons bientôt le voir.
A suivre
Chère Madame de Sévigné, Roger Ducchêne, Découvertes Gallimard, août 2004 (réédition )
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