« Cessez donc, petite brutale, de vouloir souffleter un homme qui se jette à vos pieds, qui vous avoue sa faute et qui vous prie de la lui pardonner ».
Roger de Bussy-Rabutin a compris qu’il n’aurait pas le dernier mot dans la dispute qu’il l’oppose à sa chère cousine. Cette dernière pratique l’art de la persuasion avec un brio hors du commun. Inutile de se battre. Mieux vaut capituler avec élégance surtout, qu’exilé en Bourgogne, en vertu d’une royale disgrâce, Bussy souhaite entretenir le contact avec la marquise et être ainsi tenu au courant des derniers faits d’actualité.
« Basta. » conclut, altière, la marquise, « Je finis ainsi le procès. »
Tant mieux. Cette querelle avait quelque peu terni la sérénité de nos vacances. Je vous invite, dès la rentrée, à une visite – virtuelle – du Château de Grignan.
Excellentes fin de vacances.
Apolline Elter
Commentaires récents