Glanée en cet ouvrage sympathique dont je vous fais chronique, jeudi 18 mai, voici l’extrait d’une lettre que Camille Desmoulins adresse à son épouse Lucile, depuis la prison du Luxembourg, juste avant son passage à l’échafaud , le 5 avril 1794
« Mes bras entrelacés te serrent, mes mains liées t’embrassent, et ma tête séparée repose
encore sur toi ses yeux mourants. Je vais mourir. »
Lucile est exécutée, une semaine plus tard; le couple laisse un orphelin, Horace
Les mots de la fin, 200 adieux historiques, Catherine Guennec, recueil, Ed de l’Opportun, avril 2017, 352 pp
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