Débarquée à Lhassa ( Tibet) , la cité interdite dans les conditions rocambolesques que nous vous avons déjà expliquées, Alexandra David-Néel minimise, dans une lettre à son mari, la portée de l’exploit qui la fera passer à la notoriété.
La lettre est datée approximativement du 28 février 1924
. Mais je n’avais aucune curiosité au sujet de Lhassa. J’y suis allée parce que la ville se trouvait sur ma route et aussi parce que c’était une plaisanterie bien parisienne à faire à ceux qui en interdisent l’accès.
Peut-on afficher plus confondante mauvaise foi…
C’était , qui sait, son ADN..
Alexandra David-Néel. Correspondance avec son mari – Edition intégrale 1904-1941, Ed. Plon sept. 2016 (3e édition) , 948 pp