Fin de mois oblige et richesse d’une rentrée de janvier nous contraint…
Voici, extraits des sites des éditeurs, les « pitchs » de quelques publications passées entre mes mains, échappées à mes lunettes (du reste, je n’en possède pas…)
Elles me paraissent dignes de votre intérêt.
Parus fin 2012:
Monumentum pro Gestualdo, de Catherine d’Oultremont, Ed Avant-Propos, oct 2012, 224 pp, 18,95 €
Deux musiciens – Igor Stravinsky et Carlo Gesualdo -, deux époques. Une ville, un palais hanté. Un aristocrate napolitain et une danseuse russe. Une étrange lignée de femmes sorcières. Tels sont les ingrédients du roman Monumentum pro Gesualdo, qui aborde la musique et l’histoire, le mensonge et le secret, la longévité et la mort, le souvenir et l’amour. Le tout entremêlé de poésie et lié par un style élégant et fluide.
Le titre du roman fait référence à une œuvre d’Igor Stravinsky de 1960, composée à la suite d’un voyage à Naples »
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Les lumières de Pointe-Noire, Alain Mabanckou, Ed du Seuil, novembre 2012, 286 pp, 19,5 €
« Après vingt-trois ans d’absence, Alain Mabanckou retourne à Pointe-Noire, ville portuaire du Congo. Entre-temps, sa mère est morte, en 1995. Puis son père adoptif, peu d’années après. Le fils unique ne s’est rendu aux obsèques ni de l’un, ni de l’autre.
Entre le surnaturel et l’enchantement, l’auteur nous ouvre sa petite valise fondamentale, celle des années de l’enfance et de l’adolescence dans ses lieux d’origine.
Au moment de repartir, il se rend compte qu’il n’est pas allé au cimetière. Sans doute était-ce inutile. Car c’est ce livre qui tient lieu, aussi, de tombeau. Et de résurrection. »
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Amalek, Leur mission, sauver Israël. Leur destination, l’enfer, Thibault Verbiest, ed. Avant-Propos, novembre 2012, 366 pp, 18,95 €
« Dans un Moyen-Orient en plein chaos, des islamistes fanatiques s’allient à des évangélistes américains pour précipiter la Fin des Temps, dans un complot apocalyptique qui suppose la destruction de l’Iran et d’Israël. Neuf soldats israéliens sont sélectionnés pour une mission de la dernière chance. Un téléporteur, basé sur une technologie jusqu’alors inconnue, doit les envoyer dans une base égyptienne secrète pour éviter une guerre nucléaire. Le commando est téléporté, mais la destination n’est pas celle prévue. Ils se retrouvent à quelques kilomètres d’Auschwitz, en 1943… »
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La phrase qui tue, de Craig McDonald, trad. de l’américain par Etienne Menanteau, Ed Belfond noir, novembre 2012, 398 pp, 22,5 €
« Dans le Paris des Années folles, la rive gauche est le théâtre d’une série de meurtres étranges. Dans la lignée d’Agatha Christie, un final savoureux pour le dernier volet des aventures de Hector Lassiter, séduisant et cynique auteur de polars.
Paris, sa vie de bohème et ses cafés littéraires ! C’est là que, en cet hiver 1924, le jeune Hector et son compère Ernest Hemingway ont décidé de poser leurs machines àécrire.
Et l’inspiration ne tarde pas. Alors qu’un assassin répand les cadavres d’éditeurs sur les bords de Seine, Lassiter et Hemingway sont mis au défi de résoudre l’enquête avant la police.
Cerné par trois femmes amoureuses à l’imagination aussi noire que fertile, piégé par le fondateur d’un mystérieux groupe de nadaïstes versés en sciences occultes, Hector aura besoin de toute l’aide de Hemingway pour éviter de se retrouver sur la liste des prochaines victimes… »
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L’aubépine rouge, Ai Mi (traduit du chinois par François Sastourné), ed Belfond, oct 2012, 476 pp, 21 €
« Sur fond de révolution culturelle, l’histoire d’amour impossible entre deux adolescents que tout sépare. Un roman bouleversant, le livre culte de la jeunesse chinoise.
Fille d’une famille d’intellectuels disgraciés par le Parti, Jing Qiu, tout juste quinze ans, est envoyée à la campagne pour prouver sa valeur et sa droiture. C’est là qu’elle rencontre le beau Lao San, fils d’un général de l’armée.
Irrésistiblement attirée par ce garçon qui joue de l’accordéon, chante des chansons russes interdites et n’hésite pas à critiquer le gouvernement, Jing Qiu lutte pourtant farouchement contre ses sentiments. Car l’amour romantique, concept petit-bourgeois par excellence, sont sévèrement condamnées par le régime.
Mais la jeune fille est loin de se douter de ce que Lao San va entreprendre pour tromper la surveillance de leurs familles et du Parti, et lui prouver son amour. Au risque de mettre en danger celle qu’il aime… »
Paru ce 3 janvier:
Les baleines se baignent nues, d’Eric Gethers, traduit de l’anglais par Roxane Azimi), Calmann -lévy, 384 pp, 21,5 €
« Voici Henry, né trois mois trop tôt, au bord d’une route du Texas. Voici sa mère, Lillian, adolescente écervelée qui meurt en le mettant au monde. Voici Jack, son coureur de père qui l’initie à la métaphysique du sexe dès l’âge de cinq ans. Et puis Vivienne, l’infirmière zélée désespérément seule qui décide de le sauver. Enfin Lone Star Springs, petite bourgade sans histoire où l’on tient le héros télévisé des enfants pour l’Antéchrist lui-même. Henry grandira tant bien que mal au milieu d’êtres détraqués. Il réchappera de leur folie, de leur abandon, même de leur mort. Mais de l’amour, rien n’est moins sûr…
Avec ses personnages extrêmes, emboîtés les uns dans les autres comme des poupées russes, et une inventivité inouïe, Eric Gethers nous livre une satire exubérante de l’Amérique actuelle, aux accents d’anti-conte philosophique. Il nous entraîne irrésistiblement là où nous craignons d’aller : au bord du précipice. »
Parution ce 22 janvier
Les mâchoires du passé, de Pierre Bourdeau (éd. In Octavo, 420 pp, 21 €)
L’argument : « Lors d’un reportage sur le Pays Basque, Margaux, sa compagne, demande au commandant Gontier d’enquêter sur la disparition d’un certain Haritz… mais tout va se compliquer lorsque Fred Newelton, alias Freddy Dallas, fauche un million de dollars au gangster californien Mickey Baudigan, qui met immédiatement à ses trousses ses meilleures gachettes.
L’enquête basque de Gontier piétine. Il accepte la mission que lui propose une entreprise high tech de la Silicone Valley… mais il est des affaires qui ont la peau dure ; il est des plaies trop profondes pour vouloir se refermer.
Comme un piège qui claque, les mâchoires du passé vont se refermer. Sur qui ? Sur quoi ? Le piège n’est pas là où on l’attend, et celui qui l’a armé n’est pas celui que l’on imagine ! »
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Parution ce 23 janvier
De tempête et d’espoir Saint-Malo, de Marina Dédéyan, Ed. Flammarion, 4041 pp, 20,5 €
« Mon nom est Anne de Montfort. J’ai dix-sept ans. En cet automne 1760, je me retrouve orpheline, sans le sou, sans relations.
Mon frère aîné Jean, cadet dans l’armée royale, ma seule famille, a disparu aux Indes. Est-il tombé dans cette guerre sans merci pour la domination du monde qui oppose Louis XV au roi d’Angleterre ? Croupit-il dans les geôles de Madras ? A-t-il choisi de chercher fortune comme mercenaire auprès de quelque nabab ? Je veux, je dois savoir ce qu’il est advenu de lui. Mais puis-je espérer un autre sort que celui d’entrer dans les ordres au couvent des Dames de Dinan ?
Je n’ai pour moi que ma jeunesse, le prestige de mon nom et ma détermination, avec cette devise d’Anne de Bretagne que j’ai faite mienne, non mudera – je ne changerai pas.
Ma cousine Apolline et son mari, armateur respecté de Saint-Malo parmi ces messieurs de la Compagnie des Indes, m’aideront-ils ? Et si je n’avais d’autre choix que le plus insensé, celui d’embarquer sur un navire, à n’importe quel prix ? »
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