C’est un Nicolas Ancion, fatigué certes, mais souriant que nous avons rencontré, jeudi, tandis qu’il se prêtait à l’écriture de son polar, au terme d’une nuit blanche, constamment interrompu par la curiosité bienveillante des fans et media…
Nicolas, vous nous fixez rendez-vous, ce samedi à partir de 10h – plus tôt qu’annoncé, donc – (lieu: le L@b) , pour la découverte et la correction de ce « polar-life », pouvez-vous nous dire, à chaud, les leçons que vous tirez de cette expérience :
1. J’aurais dû exiger une vraie cage en verre, j’aurais pu écrire 20 pages de plus si j’avais été isolé, non pas du public, mais des médias, qui voulaient couvrir l’événement.
2. Que les lecteurs et les visiteurs sont très gentils, qu’ils ont des gestes et des mots qui font du bien, quand on sent que la journée va être longue.
3. Que ce genre de défi demande un effort soutenu tout au long de l’écriture, on ne peut pas relâcher la pression, on doit avancer quoi qu’il arrive même quand l’énergie baisse.
4. Que c’est toujours aussi miraculeux d’écrire. Je ne savais pas ce que j’allais raconter il y a 48h et maintenant j’ai l’impression d’avoir donné vie à des personnages et de les connaître comme des amis.
5. Que 24h c’est court et que, du coup, je recommencerais volontiers, à l’occasion 🙂
A suivre….
Apolline Elter
Ce week-end sera plus chargé de rencontres prestigieuses que des flocons de neige dans un ciel pré-printannier. Je vous invite à consulter le site de la Foire du Livre pour organiser votre programme (www.flb.be)
Epinglons au passage les dédicaces de :
– Claudie Gallay, Les Déferlantes (de 10h30 à 12h30, stand 102, Actes Sud)
– Frédérique Deghelt, La grand-mère de Jade, (de 10h30 à 12h30, stand 102, Actes Sud)
– Yasmina Khadra (L’Olympe des Infortunes, àpd 11 heures (jusqu’à 17 h (?), stand 302 (Robert Laffont)
– Nicolas Ancion, L’Homme qui valait 35 milliards (de 11h à 12h, stand, 216, Luc Pire)
– Hervé Picart, L’Arcamonde, (de 13h à 14h, stand 116, Castor Astral)
– Armel Job, Le Commandant Bill, (de 14h à 15h, stand 205, La Ligue Braille)
– Amélie Nothomb, Le voyage d’hiver, (de 14h à 16h30, stand 106, Dilibel)
– David Foenkinos, La Délicatesse, (de 14h30 à 15h30, stand 226, Gallimard)
– Nicolas Fargues, Le roman de l’été (de 14h30 à 15h30, stand 226, Gallimard)
– Frédéric Beigbeder, Un roman français (de 15h à 17h, stand 106, Dilibel)
– Claude Pujade-Renaud, Les femmes du braconnier (de 15h à 18h, stand 102 Actes Sud)
– Patrick Weber, Vive les Rois (de 16h à 17h30, stand 106, Dilibel)
– Eric-Emmanuel Schmitt, Concerto à la mémoire d’un ange (de 16h30 à 17h30, stand 106, Dilibel)
– Monique Thomassettie, Les doigts de chèvrefeuille de la nuit, Thimiaslo ainsi que L’aïeule montagne et l’enfance de la vallée de 17h à 18h, stand 114, Meo-éditions)
-Sans oublier:
– à 12 heures, au Forum, Le Soir, interview d’Hervé Picart, de Justine Niogret et Pierre Pevel par Jean-Claude Vantroyen sur le thème du « fantasy & fantastique »
– à 17 heures, au Forum Le Soir, Christian Laporte, recueillera Les confidences d’un Cardinal (Ed. Racine, spiritualité), Monseigneur Godfried Danneels; le débat sera suivi d’une séance de dédicaces (stand 426, Spiritualité)
– à 17 heures, auprès du stand de CEC (313) Jean Jauniaux présentera la rencontre entre Dany Laferrière et Jean-Luc Outers. Ce sera pour lui l’occasion de parler du recueil , Des écrivains du monde, édité au profit d’Haïti. Nous aurons l’occasion d’en reparler.
On ressent à travers ces quelques lignes toute l’ambiance de la Foire du Livre de Bruxelles que j’apprécie. On y croise tellement de personnalités diverses et intéressantes. Nicolas est supersympa ; j’ai eu l’occasion de parler avec lui l’an passé et on a déjà échangé plusieurs mails. Patrick Weber est également très sympa et très accessible. Quant à Amélie Nothomb, je suis toujous stupéfait devant le nombre de jeunes qui font la file des heures avant son arrivée ; qu’on aime ou déteste ce qu’elle écrit, elle mérite le respect car c’est un public très difficile à conquérir. J’aime beaucoup les livres et les deux films d’Eric-Emmanuel Schmitt, mais je n’ai jamais eu l’occasion de le rencontrer. D’Armel Job, j’ai lu « Helena Vannek ».
Bon week-end Apolline.