La correspondance publiée ici éclaire le lecteur sur l’état d’esprit de chacun des protagonistes de Dada au moment exact où se produisit l’événement, parfois après si le scripteur consent à y revenir. Il y manque toutefois le contexte, les circonstances qui l’ont transformé en fait historique. Telle est la raison d’être de l’annotation, que nous avons voulue la plus brève, mais la plus éclairante possible. Reste à brosser le décor, le panorama général de ces trois ou quatre années qui virent les artistes les plus talentueux et les plus prometteurs embrasser cette petite folie collective dénommée Dada.
Une présentation qui nous met l’eau à la bouche. Nous ne manquerons pas de vous revenir sous (très) peu à ce sujet.
André Breton – Correspondance avec Tristan Tzara et Francis Picabia 1919-1924, présentée et éditée par Henri Béhar, Ed. Gallimard, déc. 2017, 256pp
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