Une belle histoire de la Côte belge

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En cette semaine de vacances, nous vous proposons, chers visiteurs, d’infuser quelques extraits d’ouvrages récents, intéressants.

 

Issu du recueil signé Marc Pasteger, dont je vous parlai, mi-février, un discours peercutant d’Eugène Ysaye, le célèbre violoniste, tandis qu’en 1916, il s’apprête à jouer, au front, devant des soldats:

« Je me demande pourquoi,  vous dont le coeur et l’esprit ont réagi de la manière la plus noble en présence de la patrie menacée, vous dont les fibres de la sensibilité se sont développées au contact quasiment quotidien de la mort, pourquoi vous seriez incapables de vibrer au contact de la beauté. Ne croyez pas,  mes enfants, qu’il faille être plus spécialement préparé, cultivé ou savant pour éprouver des sensations profondes de la musique dans ce qu’elle a de plus pur et de plus élevé. Pénétrez-vous de cette pensée: « La musique ne se comprend pas, elle se sent. »

Les plus belles histoires de la Côte belge, Marc Pasteger, recueil, Ed. Racine, nov. 2013, 280 p, 19,95 €