» Il faut imaginer un restaurant gastronomique un soir de Saint-Valentin: il y a les bourgeois e noir et or, diamant non garanti, perles fines et cravate Hermès, qui ne savent plus quoi se dire depuis longtemps, les couples fauchés dont le gars économise depuis des mois en vue de la soirée et déglutit avec peine après chaque bouchée en vue de l’ardoise salée qui l’attend pendant que madame essaie de cacher qu’elle n’a pas encore digéré qu’il a « oublié » de vider le lave-vaisselle, il y a les égarés qui ne savent pas à quoi sert une serviette en tissu, les dépendants qui essaient de sauver leur mariage et les épouses trahies qui retiennent leurs larmes en se consolant à l’idée que la petite pétasse passe la soirée seule, elle. »
Le trésor d’Hugo Doignies, Eva Kavian, thriller, Ed. Luc Pire, coll. » romans de gare », février 2015, 144 pp
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