» Il y a ceux que la guerre brise ou qui deviennent fous devant l’immonde boucherie. Lui, non, il se requinque. Il revit. Il se réaccointe avec l’humanité. Il parade. Il pète le feu. Du front, il écrit encore à Clémmie: » […] Au milieu de ce décor, malgré le froid, l’humidité et toutes sortes d’inconforts mineurs, j’ai trouvé un bonheur et un contentement que je n’avais pas connus depuis des mois.. Sais-tu que je me sens rajeunir? Nous avons été bombardés ce matin. Cela ne m’a pas causé la moindre inquiétude. »
« Tu seras un raté, mon fils! », Churchill et son père, Frédéric Ferney, essai, Ed. Albin Michel, janvier 2015, 264 pp
Commentaires récents