Dans un recueil de souvenirs, publiés chez Gallimard, en novembre 1968, quelque huit ans après le décès d’Albert Camus, Jean Grenier exprime des vérités , ses vérités de cet élève qu’il a bien connu : « Une fois à sa place, il n’avait plus besoin de grand-chose. La réussite, qui a de fâcheuses conséquences pour tant d’hommes, eut sur lui une influence heureuse. A partir du moment où sa valeur était reconnue, il pouvait, lui, l’oublier. »[1]
[1] Albert Camus, Jean Grenier, souvenirs , Ed Gallimard, 1968, 192 pp, 17,15 €
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