» Au Népal il avait jeté toutes sortes de déchets sans plus d’état d’âme que ça. Il s’arrangeait alors avec sa conscience. L’Himalaya était si grand, si vaste. Il pouvait tout engloutir sous ses neiges éternelles, tout ensevelir sous son grand manteau blanc. Même les morts. Aujourd’hui on sait que les neiges n’ont pas d’éternité. Elles fondent et régurgitent à la surface tous les cadavres qu’on a cru disparus à jamais, qu’ils soient de chair ou de fer-blanc. »
Sous le toit du monde, Bernadette Pécassou, roman, Flammarion, octobre 2013, 314 pp, 20 €
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