« Le théâtre l’attire. Comme le roman pour sa mère, il restera une vocation manquée. Elle aurait aimé non pas écrire pour le théâtre comme Paule de Beaumont, mais plutôt s’occuper de la mise en scène – choisir le décor et les costumes, régler le mouvement des acteurs, leurs gestes, leurs voix, la moindre de leurs intonations, et même veiller aux lumières que projettent sur eux les éclairagistes, ces artistes méconnus. Elle sait que rien ne doit être négligé pour que le spectacle soit parfait de bout en bout. Le désir de perfection est le principal tourment de cette âme exigeante. «
Divine Jacqueline, Dominique Bona, biographie, Ed. Gallimard, mars 2021, 526 pp