« La littérature exploitait et révélait la complexité des êtres; ceux que j’avais chaque jour en face de moi cherchaient sinon à la dissimuler, du moins à la rendre moins visible, à lisser tout ce qu’il y avait de brutal et de féroce en eux et, derrière ce procédé, je voyais moins une manipulation qu’une tentative désespérée de ne pas se heurter à soi-même. Lire, c’était se confronter à l’altérité, c’était refuser les représentations falsifiées du monde. «
La décision, Karen Tuil, roman, Ed Gallimard, janvier 2022, 304 p