» Il se peut que je sois un homme vide de contenu, pensait Tsukuru. Il y a néanmoins des gens qui m’approchent, au moins temporairement. Comme des oiseaux de nuit solitaires en quête d’un lieu sûr et désert, sous les toits, où ils pourront se reposer durant la journée Ces oiseaux-là se sentent bien dans un espace vide, peu éclairé, très silencieux. Donc Tsukuru devait peut-être se réjouir de son vide »
L’incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage, Haruki Murakami, roman traduit du japonais par Hélène Morita, Ed. Belfond, sept. 2014 ,384 pp
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