Dans Histoire d’une passion, Gisèle Halimi (cfr chronique sur ce blog) , évoque le temps partagé des vacances et l’importance du petit déjeuner pris en commun:
» Pendant les trois années de la disparition, nous n’avions plus vécu de « vacances » avec mes petits-enfants. Je veux dire une vie commune de quelques jours, de quelques semaines, c’est selon, où le temps réparateur prend le temps de devenir le temps innovateur. Innovateur de jeux, d’autres dialogues, de découvertes, le tout né de cette fameuse continuité du petit déjeuner pris ensemble. Tant il est vrai qu’appréhender ensemble le monde et la journée qu’il nous réserve au réveil crée une solidarité – dans le meilleur et dans le pire – entre humains de tous âges. »
Histoire d’une passion, Gisèle Halimi, Plon, témoignage, mars 2011, 200 pp.
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